Malte ce que les expatriés ne vous disent pas sur la discrimination

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Malte, cette île ensoleillée au cœur de la Méditerranée, attire tant d’entre nous par son charme indéniable et la promesse d’une vie douce. On s’y voit déjà, profitant du soleil et de l’ambiance cosmopolite qui y règne.

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Pourtant, quand on plonge vraiment dans la vie d’expatrié, on découvre que même les plus belles cartes postales ont leurs zones d’ombre. La question de la discrimination envers les étrangers, notamment, ressurgit régulièrement dans nos discussions et sur les forums.

Est-ce une préoccupation réelle pour celles et ceux qui s’installent ici, ou de simples rumeurs ? Je vous propose d’explorer cette facette importante de la vie maltaise.

Malte, un nom qui évoque immédiatement le soleil, la mer Méditerranée, et une douceur de vivre presque légendaire. Beaucoup d’entre nous, Français et autres Européens, sommes tombés sous son charme, rêvant de plages dorées et d’une vie quotidienne décontractée.

Et c’est vrai, l’île a des atouts incroyables. Mais après y avoir posé mes valises pendant un certain temps, j’ai réalisé que derrière la carte postale parfaite, la vie d’expatrié à Malte peut parfois se heurter à une réalité un peu plus complexe.

On entend souvent parler de défis, et l’un des sujets qui revient inlassablement, sur les forums d’expats et lors de nos discussions, c’est celui de la discrimination.

Est-ce un mythe ou une réalité palpable pour celles et ceux qui s’installent ici ? Je crois qu’il est temps de regarder les choses en face et de partager mon ressenti, et celui de nombreux autres, pour que vous puissiez aborder cette aventure maltaise en toute connaissance de cause.

Malte, le revers de la carte postale idyllique ?

Les premières impressions, souvent trompeuses

Quand on débarque à Malte, on est d’abord frappé par l’énergie qui s’en dégage. Le soleil omniprésent, l’anglais parlé partout – ou presque – et cette impression d’être au carrefour de tellement de cultures.

On se dit : “Wow, ici, l’intégration va être un jeu d’enfant !”. Les premiers jours sont souvent euphoriques : on découvre les ruelles de La Valette, on se baigne dans des eaux cristallines, et on savoure cette ambiance méditerranéenne si particulière.

C’est facile de se laisser emporter par cette image romantique, presque comme une évasion permanente. Mais très vite, la réalité du quotidien prend le dessus et on commence à percevoir les petites subtilités, les nuances qui ne sautent pas aux yeux du touriste lambda.

Malte, malgré sa petite taille, est l’un des pays les plus densément peuplés d’Europe, et cette densité se traduit par une activité constante, parfois chaotique, qui peut être un choc pour qui recherche une certaine tranquillité.

Entre le bruit incessant des chantiers (il y en a partout, tout le temps !) et une circulation automobile qui met la patience à rude épreuve, le charme initial peut laisser place à une certaine lassitude.

Et c’est là que l’on commence à gratter la surface de l’idyllique, pour découvrir ce qui se cache vraiment en dessous.

Entre mythe et réalité du melting-pot maltais

Malte se targue d’être un véritable melting-pot, une île où les influences britanniques, italiennes et arabes se mélangent harmonieusement. Et c’est vrai qu’historiquement, c’est le cas : la langue maltaise elle-même en est le reflet.

Mais dans la pratique, ce mélange n’est pas toujours synonyme d’une intégration parfaite pour tous. Les Maltais sont très fiers de leur île, de leur culture et de leurs traditions, souvent fortement ancrées dans la religion catholique.

Et si cette fierté est belle à voir, elle peut parfois créer une barrière, une sorte de frontière invisible entre les locaux et les “étrangers”, même ceux qui vivent ici depuis des années.

On peut se sentir “toléré” plutôt que pleinement accepté, surtout en dehors des quartiers très cosmopolites comme Sliema ou St Julian’s. J’ai souvent entendu des témoignages d’expats qui, malgré leurs efforts pour apprendre quelques mots de maltais ou participer aux *festas* locales, ont eu l’impression de rester en périphérie de la vraie vie maltaise.

Le dialogue est là, les interactions sont courtoises, mais l’accès au cercle intime, aux véritables amitiés, reste parfois difficile.

Quand la vie quotidienne se heurte aux différences culturelles

Ces petits “chocs” qui pèsent sur l’intégration

L’expatriation, c’est une succession de petits et grands ajustements. À Malte, certains de ces ajustements peuvent se transformer en véritables “chocs culturels”.

Par exemple, la notion de temps est souvent plus élastique ici. “Maintenant” peut vouloir dire dans une heure, ou demain, ou jamais ! Pour nous, Français, habitués à une certaine rigueur administrative et à des rendez-vous ponctuels, cela demande une bonne dose de patience et d’adaptation.

Les services clients, notamment, peuvent parfois laisser à désirer, et il faut savoir persévérer, voire revenir plusieurs fois, pour obtenir ce que l’on souhaite.

J’ai personnellement vécu des situations où un simple renseignement se transformait en une véritable quête, naviguant entre différentes administrations qui se renvoyaient la balle.

Et c’est dans ces moments-là que l’on sent parfois une différence de traitement, une certaine inertie qui semble s’accentuer quand on est perçu comme “l’étranger qui ne connaît pas les codes”.

Ce ne sont pas des actes de discrimination flagrants, mais plutôt une accumulation de petites frictions qui, à la longue, peuvent peser sur le moral et le sentiment d’appartenance.

Le fossé linguistique, plus profond qu’il n’y paraît

L’un des grands atouts de Malte est que l’anglais y est langue officielle et largement parlé. On se dit donc qu’on n’aura aucun problème de communication.

C’est vrai, pour les interactions basiques, ça roule. Mais attention, cela ne signifie pas que tout le monde maîtrise un anglais parfait, et surtout, ça ne remplace pas la langue maltaise.

Entre eux, les Maltais parlent le maltais, une langue sémitique unique, et ils ne basculent pas toujours vers l’anglais pour nous inclure. J’ai pu observer à quel point cela peut créer un sentiment d’exclusion, même involontaire.

Quand on travaille dans une équipe mixte, par exemple, on peut se retrouver à côté de collègues qui discutent dans leur langue maternelle, nous laissant un peu sur le côté.

Il est vrai que maîtriser le maltais est un défi de taille, mais j’ai constaté que même quelques mots de maltais, même maladroits, peuvent ouvrir des portes et être appréciés par les locaux.

L’effort est toujours reconnu, mais le chemin vers une intégration linguistique complète est long et ardu, et pour beaucoup, il reste un obstacle à une véritable fusion avec la communauté locale.

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L’épineuse question du marché du travail pour les étrangers

Défis et opportunités sur le marché du travail local

Le marché du travail maltais est souvent présenté comme dynamique, surtout dans des secteurs comme l’iGaming, les services financiers ou le tourisme. Et c’est en grande partie vrai, il y a des opportunités, surtout pour les francophones dans certains domaines.

Cependant, il ne faut pas se leurrer : le marché est aussi très compétitif, et la réalité pour les étrangers peut être plus nuancée qu’il n’y paraît. On se retrouve souvent à devoir accepter des postes pour lesquels nous serions surqualifiés dans nos pays d’origine, juste pour “mettre un pied à l’étrier”.

J’ai des amis qui ont dû revoir leurs attentes salariales à la baisse, ou accepter des conditions de travail moins avantageuses que ce qu’ils connaissaient en France.

C’est un peu le revers de la médaille de cette attractivité : beaucoup d’étrangers viennent, ce qui peut saturer certains postes et permettre aux employeurs de se montrer plus exigeants, ou moins généreux, avec les nouveaux arrivants.

La demande est forte pour la main-d’œuvre étrangère, notamment des pays tiers, mais cela ne garantit pas des conditions de rêve pour tout le monde.

Salaires et reconnaissance : attention aux attentes

Parlons argent, car c’est souvent le nerf de la guerre. Si le coût de la vie est globalement perçu comme abordable comparé à certaines grandes villes européennes, il est important de savoir que les salaires maltais sont généralement inférieurs à ceux que l’on trouve en France.

Le salaire minimum est d’environ 925,34 EUR brut par mois en 2024, ce qui est bien en dessous du SMIC français. Même pour des postes qualifiés, il est rare d’atteindre les niveaux de rémunération que l’on pourrait espérer ailleurs en Europe.

Pour un couple, un budget mensuel de 2500€ à 3000€ permet de vivre confortablement, mais cela demande souvent deux salaires ou un salaire bien au-dessus de la moyenne.

Cela peut être une source de frustration, surtout quand on voit les loyers continuer de grimper, surtout dans les zones prisées par les expatriés comme Sliema ou St Julian’s.

La reconnaissance des diplômes et de l’expérience étrangère peut aussi être un parcours du combattant, poussant certains à accepter des postes moins valorisants que ce à quoi ils aspiraient.

Il faut être prêt à négocier, et à parfois se contenter de moins, surtout au début de son installation.

Naviguer dans les méandres administratifs maltais : un parcours semé d’embûches

Obtenir ses papiers : la patience est une vertu maltaise

Ah, l’administration ! C’est souvent le cauchemar de tout expatrié, et Malte ne fait malheureusement pas exception à la règle. On nous dit que les démarches sont “simples” pour les ressortissants de l’UE, mais la réalité est que cela demande une patience d’ange et une bonne dose d’organisation.

Pour obtenir son numéro de sécurité sociale, son numéro d’imposition, et surtout sa carte de résident (obligatoire après trois mois de présence), il faut souvent affronter des files d’attente interminables, des formulaires compliqués et des agents qui ne parlent pas toujours un anglais parfait.

J’ai personnellement attendu des semaines pour certains documents, relançant sans cesse, et à chaque fois, on m’expliquait que c’était “normal”, que “ça prenait du temps”.

On se sent parfois baladé, et le manque de clarté dans les procédures peut être très frustrant. Les services comme l’Expatriates Unit sont là pour aider, mais l’afflux constant de nouveaux arrivants rend les choses compliquées.

C’est un vrai parcours du combattant, et il faut s’armer de résilience pour ne pas baisser les bras.

Le logement : un marché tendu et parfois inéquitable

Le logement, c’est l’un des plus gros points noirs de l’expatriation à Malte, et c’est aussi là que la discrimination se fait parfois le plus ressentir.

Les loyers ont littéralement explosé ces dernières années, surtout dans les zones les plus demandées. Il est devenu courant de payer 900€ pour un petit studio, et il faut souvent s’éloigner des centres pour trouver des prix plus abordables.

Le problème, c’est que l’offre ne suit pas toujours la demande, et les propriétaires ont le luxe de choisir. C’est là que certains témoignages font froid dans le dos : des refus de louer basés sur la nationalité, l’origine ethnique ou même le prénom.

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J’ai des amis qui se sont vu refuser des visites, ou qui ont senti que le prix “gonflait” une fois leur accent étranger détecté. La loi maltaise interdit pourtant la discrimination en matière de logement, mais la réalité sur le terrain est souvent différente.

Il faut être très vigilant, avoir tout par écrit, et ne pas hésiter à se faire accompagner si l’on a le moindre doute. La colocation est souvent une option pour réduire les coûts, mais même là, la concurrence est féroce.

Catégorie de Dépense Estimation Mensuelle (EUR) Observations pour les Expatriés
Loyer (Appartement 1 chambre en centre-ville) 900€ – 1100€ Peut être une part très importante du budget, surtout avec un salaire maltais moyen.
Charges (Eau, Électricité, Internet) 100€ – 150€ L’électricité peut varier fortement selon l’usage de la climatisation en été. L’Internet est de 30 à 45 €/mois.
Alimentation (personne seule) 350€ – 400€ Les supermarchés peuvent être plus chers qu’en France pour certains produits.
Transports (bus, essence) 39€ (pass bus) – 100€+ (voiture) Les bus sont gratuits pour les résidents enregistrés, mais les embouteillages sont fréquents.
Loisirs & Sorties 200€ – 300€ Les restaurants et bars restent relativement abordables, mais la qualité peut varier.
Assurance Santé (privée si non-UE) 50€ – 150€ Obligatoire pour les retraités non-maltais. Le système public peut être surchargé.
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Le sentiment d’appartenance : tisser des liens et trouver sa place

La communauté d’expatriés, un pilier essentiel

Face à ces défis, la communauté d’expatriés devient un véritable refuge et une source inestimable de soutien. J’ai eu la chance de rencontrer des gens incroyables, venus des quatre coins du monde, qui partagent des expériences similaires.

Les groupes Facebook dédiés aux expatriés à Malte sont une mine d’or pour trouver des informations, des bons plans, un logement ou même simplement des conseils.

Il existe des communautés très actives, comme “Français à Malte”, qui organisent des événements, des rencontres et offrent un réseau d’entraide précieux.

C’est là que l’on peut échanger ses frustrations, rire de ses galères administratives, et se sentir compris. Ces communautés jouent un rôle crucial dans l’intégration sociale et professionnelle, en permettant aux nouveaux arrivants de tisser des liens rapidement et de ne pas se sentir isolés.

Sans elles, l’expérience maltaise serait sans doute beaucoup plus difficile pour beaucoup d’entre nous.

Au-delà des cercles : l’ouverture aux Maltais

Mais il ne faut pas non plus rester cloisonné dans sa bulle d’expatriés. Pour vraiment s’intégrer, je pense qu’il est essentiel de faire l’effort d’aller vers les Maltais, même si ce n’est pas toujours facile.

Ils sont généralement accueillants et gentils, surtout en dehors des zones touristiques. Participer aux *festas* locales, ces fêtes de village si colorées et animées, est une excellente façon de découvrir la culture maltaise et de rencontrer des gens.

L’apprentissage de quelques mots de maltais, même rudimentaires, peut faire toute la différence. J’ai remarqué que les Maltais apprécient énormément cet effort, et cela peut ouvrir des conversations et des sourires.

Il existe aussi des programmes gouvernementaux d’intégration, avec des cours de langue et des ateliers culturels, qui peuvent être une bonne porte d’entrée.

C’est un processus lent, qui demande de l’ouverture d’esprit et de la persévérance, mais c’est aussi la clé pour se sentir véritablement “chez soi” sur cette île.

Mon bilan personnel : entre coups de cœur et réalités parfois amères

Ces petits riens qui enchantent le quotidien

Malgré les défis et les frustrations que j’ai pu rencontrer, et dont j’ai parlé ouvertement, je dois avouer que Malte a aussi ses moments de pure magie.

Ces petits riens qui embellissent le quotidien et qui, au final, nous font rester. Le simple fait de pouvoir prendre un café en terrasse en plein hiver, de se promener au bord de la mer après une journée de travail, ou de découvrir une nouvelle crique cachée le week-end, ça n’a pas de prix.

Le rythme de vie est indéniablement plus doux qu’en France, on prend le temps de vivre, de savourer l’instant présent. La proximité avec la mer est une bénédiction, et j’ai adoré pouvoir faire de la plongée, de la voile, ou simplement me ressourcer face à l’horizon bleu.

Et puis, il y a cette lumière si particulière, qui inonde l’île et donne une énergie folle. Je me souviens de couchers de soleil à couper le souffle, de soirées d’été douces et animées, et de moments de partage inoubliables avec ma communauté d’amis expatriés.

Ces expériences sont gravées en moi et font que, malgré tout, Malte restera une aventure enrichissante.

Quand les défis nous rappellent à l’ordre

Bien sûr, il y a eu des moments où j’ai eu envie de tout plaquer. Les embouteillages interminables, la bureaucratie kafkaïenne, le bruit des chantiers dès l’aube, et parfois ce sentiment d’être un éternel étranger, tout cela peut être épuisant.

J’ai aussi été confrontée à des prix qui flambent, notamment pour le logement et certaines denrées, ce qui peut rendre le quotidien plus stressant que prévu.

La qualité de l’air n’est pas toujours optimale à cause de la circulation et de la poussière, et le manque d’espaces verts peut peser sur ceux qui, comme moi, aiment se ressourcer dans la nature.

Mais ce que j’ai appris ici, c’est la résilience. J’ai développé une capacité à m’adapter, à trouver des solutions, à demander de l’aide et à persévérer.

Chaque difficulté surmontée m’a rendue plus forte et plus consciente de mes capacités. Et c’est cette force intérieure que je ramène avec moi, quoi qu’il arrive.

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Réussir son expatriation à Malte : mes conseils de pro

Préparer son départ pour éviter les mauvaises surprises

Si Malte vous appelle, je vous encourage à foncer, mais avec les yeux grands ouverts et une bonne préparation. Ne partez pas à l’aventure sans avoir fait vos devoirs !

Renseignez-vous scrupuleusement sur le coût de la vie actuel, les prix des loyers dans les zones qui vous intéressent, et les salaires dans votre secteur.

N’hésitez pas à contacter des expatriés déjà sur place, via les groupes Facebook par exemple, ils sont une mine d’informations et pourront vous donner des conseils personnalisés.

Assurez-vous d’avoir des ressources financières suffisantes pour les premiers mois, car les salaires ne sont pas toujours à la hauteur de nos attentes et les premières dépenses peuvent s’accumuler rapidement.

Pensez également à toutes les démarches administratives à anticiper, et si possible, commencez certaines d’entre elles avant même votre arrivée. Une bonne préparation est la clé pour minimiser les chocs et rendre votre installation plus sereine.

Cultiver la résilience et s’entourer

Enfin, et c’est peut-être le conseil le plus important : cultivez votre résilience et entourez-vous bien. L’expatriation est une aventure humaine intense, avec ses hauts et ses bas.

Il y aura des moments de doute, de frustration, et même de solitude. C’est tout à fait normal ! Mais en développant votre capacité à rebondir, à voir le positif même dans les difficultés, et à ne pas vous laisser abattre, vous passerez ces épreuves avec brio.

Cherchez activement les communautés d’expatriés, participez aux événements, et n’ayez pas peur d’aller vers les autres. Ces réseaux de soutien sont vitaux pour partager vos expériences, trouver des solutions et vous sentir moins seul.

Et surtout, gardez l’esprit ouvert aux différences culturelles. Acceptez que les choses fonctionnent différemment ici, et essayez de comprendre les codes locaux plutôt que de les juger.

Malte a beaucoup à offrir, et avec une bonne dose de préparation et d’ouverture, votre aventure sur cette île méditerranéenne peut être incroyablement enrichissante et inoubliable.

Conclusion

Voilà, chers lecteurs, ma vision, teintée de mes propres expériences et de celles de tant d’amis expatriés, sur ce que c’est de vivre à Malte. C’est une île aux mille facettes, capable d’offrir des moments de pur bonheur et des défis inattendus. Le rêve méditerranéen est bien réel, mais il s’accompagne de ses propres complexités qu’il est essentiel d’anticiper. J’espère que mon partage sincère vous aidera à aborder votre projet maltais avec clarté et sérénité, en étant mieux armés pour naviguer entre ses charmes et ses petites réalités moins reluisantes. L’aventure n’en sera que plus belle !

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Informations utiles à connaître

1. Le marché immobilier maltais est très tendu : les loyers sont élevés et il faut être vigilant face aux pratiques potentiellement discriminatoires. Préparez un budget conséquent pour le logement et soyez proactif dans vos recherches.

2. L’administration maltaise demande beaucoup de patience. Armez-vous de persévérance pour obtenir vos documents et ne sous-estimez pas le temps nécessaire pour chaque démarche.

3. Les salaires à Malte sont généralement inférieurs à ceux de la France. Il est crucial de revoir vos attentes salariales à la baisse et de bien budgétiser votre coût de vie.

4. La communauté d’expatriés est une ressource inestimable. Intégrez les groupes et forums dédiés pour le soutien, les conseils et les rencontres.

5. L’anglais est officiel, mais apprendre quelques mots de maltais est un atout majeur pour l’intégration et montre une ouverture culturelle appréciée par les locaux.

Points clés à retenir

L’expatriation à Malte est une expérience riche mais exigeante, loin de l’image de carte postale. Les défis incluent une bureaucratie lente, un coût de la vie élevé (notamment le logement) par rapport aux salaires, et parfois des difficultés d’intégration culturelle ou professionnelle. Une préparation minutieuse, une bonne dose de résilience, et un engagement actif au sein de la communauté d’expatriés et auprès des Maltais sont essentiels pour une adaptation réussie et épanouissante sur cette île méditerranéenne.

Questions Fréquemment Posées (FAQ) 📖

Q: 1: La discrimination envers les expatriés est-elle vraiment un problème à Malte, ou est-ce une idée reçue amplifiée par quelques cas isolés ?A1: C’est une excellente question, et la réponse n’est pas un simple oui ou non. Malte, avec son afflux d’étrangers, a vu sa population et sa culture évoluer rapidement. Naturellement, cela peut créer des frictions. D’après ce que j’ai pu observer et entendre, il n’y a pas de “chasse aux étrangers” à Malte, loin de là. La majorité des Maltais sont accueillants et curieux. Cependant, il existe bel et bien des formes de discrimination, souvent plus subtiles qu’ouvertes, qui peuvent rendre la vie d’expatrié parfois compliquée. On parle moins d’un racisme virulent au quotidien et plus d’une certaine xénophobie, une préférence pour “les nôtres”, qui se manifeste à des moments clés. Personnellement, j’ai remarqué que cela touche davantage certaines communautés que d’autres, notamment les personnes d’origine non-européenne ou celles perçues comme “différentes” par leur apparence ou leur accent. Des études, comme celles de la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (EC

R: I), ont d’ailleurs souligné que les migrants en situation irrégulière, les demandeurs d’asile et les réfugiés sont particulièrement exposés à la discrimination raciale dans l’accès aux services et sur le marché du travail.
Il ne faut donc pas la balayer d’un revers de main comme une simple rumeur, mais plutôt la comprendre pour mieux l’appréhender si l’on souhaite s’installer ou vivre ici.
Q2: Dans quels domaines spécifiques un étranger est-il le plus susceptible de faire face à la discrimination à Malte, et comment cela se manifeste-t-il concrètement ?
A2: Alors là, c’est là où le vécu parle le plus fort ! Si j’ai bien une expérience à partager, c’est que la discrimination, quand elle se manifeste, a tendance à le faire dans des aspects très pratiques de la vie quotidienne.
Le logement arrive souvent en tête de liste. J’ai des amis qui se sont vus refuser des appartements sans raison valable, ou à qui l’on demandait des loyers bien plus élevés que ce qu’un Maltais paierait pour le même bien.
Parfois, les annonces sont très claires : “pas d’étrangers” ou “seulement des Européens”, même si c’est illégal. Une enquête de l’Union européenne a même révélé que 23% des personnes interrogées à Malte ont ressenti une discrimination raciale dans l’accès au logement, souvent à cause de la couleur de leur peau ou de leur apparence physique.
Ensuite, l’emploi peut aussi être un terrain miné. Bien que la loi maltaise assure les mêmes droits et protections aux travailleurs étrangers qu’aux Maltais, on entend parfois parler de préférence nationale pour certains postes, ou de salaires légèrement inférieurs pour un travail identique.
C’est subtil, mais ça existe. Et puis, il y a la vie sociale. J’ai parfois ressenti une légère distance, une difficulté à pénétrer certains cercles purement maltais.
Cela dit, il y a aussi une immense communauté d’expatriés très soudée, donc on trouve toujours sa place ! Le plus souvent, il s’agit plus d’une méconnaissance ou de stéréotypes que d’une réelle malveillance.
Q3: Que peut faire un expatrié s’il pense être victime de discrimination à Malte ? Y a-t-il des recours ou des associations pour aider ? A3: C’est une question cruciale, car se sentir démuni face à une situation injuste est terrible.
Mon premier conseil serait de ne jamais rester seul avec ça. Parlez-en autour de vous, rejoignez des groupes d’expatriés sur Facebook par exemple ; la solidarité y est souvent incroyable et vous y trouverez de précieux conseils et du soutien.
Sur le plan plus formel, sachez que Malte a des lois anti-discrimination. La législation maltaise interdit la discrimination en matière d’emploi, de logement et d’accès aux services, et ces protections couvrent des motifs comme l’origine raciale ou ethnique.
Le pays a même amendé sa Constitution pour inclure des dispositions contre la discrimination basée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Si vous êtes victime, vous pouvez vous adresser à la Commission Nationale pour la Promotion de l’Égalité (NCPE – National Commission for the Promotion of Equality).
Il existe aussi des organisations comme “Report Racism Malta” de la People for Change Foundation, qui offre un mécanisme simple pour signaler les incidents discriminatoires et peut vous guider sur les démarches à suivre.
Personnellement, je trouve que ces initiatives sont un signe que les choses avancent, même si le chemin est encore long. Gardez toujours des preuves (écrits, captures d’écran, témoignages) si possible, cela facilitera grandement toute démarche.
Ne baissez jamais les bras si vous vous senteiez lésé, votre voix compte !

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